FCM36 – 7BCC – Bulson 14 mai 1940 – war-models

 

Le FCM 36 est un char très atypique pour l’époque, conçu comme char d’infanterie, il dénote par son design assez futuriste. Son blindage de 40mm à l’avant et son moteur diesel lui offre une protection correcte et une autonomie très supérieure à ses contemporains mais son canon 37mm SA 18 ne fait pas le poids en combat antichar et sa vitesse de 24 km/h est pénalisante. Encore une fois ce n’est ni un mauvais, ni un bon char, c’est un essai qui pouvait être amélioré et mieux utilisé. Son grand fait d’arme est d’avoir été le premier (et le seul) char ayant participé à une contre-attaque organisée sur la tête de pont de Sedan dès le 14 mai au sein du 7ième BCC. Plutôt courageux au combat et tenant tête au panzer sur Bulson et Connage pendant plusieurs heures, cette contre-attaque aura très peu d’effet sur l’offensive allemande et laissera sur le terrain de nombreux FCM 36 surtout lors du repli. Inspiré par la littérature et étant personnellement impliqué départementalement parlant, je me devais (Comme le B1bis à Stonne) de saluer à ma manière et au 1/35 cette bataille.

FCM36 Bulson1940

Maquette.

Je disposais du FCM36 d’Azymut mais j’ai eu peur en voyant les chenilles et me suis retourné sur du kit de Blitzkit profitant d’une récompense reçue à l’occasion d’un concourt. Je commence à connaitre le travail de ce fabriquant, ces forces, ces faiblesses et la nécessité d’être ouvert d’esprit et bricoleur mais ce serait mentir que de dire que c’est un kit facile et sans vouloir me lancer des fleurs (si un peu quand même), faut déjà avoir un certain niveau et une bonne motivation pour aller au bout de celui là.

Comme d’habitude pour la résine, pas trop de pièce, 85% de la maquette étant moulée en 3 blocs (tourelle + 2pièces pour le châssis) et il n’y a pas pléthore d’élément à venir coller dessus. Cela offre un avantage notable lors de la mise en peinture car l’absence de petits éléments fragiles facilite le travail avec des caches pour le camouflage.
Au chapitre des bons points : le décarottage n’a pas présenté de soucis, les blindages latéraux s’ajustent bien et leur parallélisme est bon, les roues s’installent dans des rails prévus, leur alignement avec les roues dentées est bon même si leur insertion est améliorable et j’ai scratché une roue que j’avais perdue.
C’est la jonction des deux pièces du châssis qui a demandé le plus de bouleau, de putty et de ponçage. A l’avant et à l’arrière du kit il faut forcer le collage et utiliser pas mal de putty pour boucher la jonction et il a fallu forcer l’alignement au niveau des protections latérales des chenilles. Cette parti a été vraiment la plus difficile du montage et le problème de ce genre de bricolage c’est que par la suite, le putty ne réagis pas tjs bien à la peinture et au décollage des caches… en tous cas il ne réagit pas pareil que la résine … la peinture craque et se décolle.
Au niveau de la tourelle, j’ai creusé l’intérieur pour passer les jambes de la figurine sans détailler d’avantage et j’ai collé des petits morceaux de carte plastique sous la tourelle pour créer un espace avec le châssis sinon elle cogne sur une trappe. J’ai également modifié la fixation de la trappe pour faciliter le positionnement des figurines et j’ai creusé pour insérer le canon.
J’ai enfin compris comment mettre en forme les chenilles en résine avec de l’eau très chaude et après un bon travail de décarottage, elles s’installent en 3 tronçons et demi. Il faut poncer fortement les chenilles et les garde-boues du char pour qu’elles s’insèrent correctement. J’ai coupé des dents sur les roues dentées, caché la demi-portion de chenilles à l’intérieur du blindage latéral et pour être honnête il reste pas mal de défaut de moulure que la boue dissimule. Contrairement à la notice, je n’ai pas fixé les chenilles avant de coller les deux morceaux du châssis car je voulais les peindre à part, ça m’a demandé un peu plus de bouleau d’ajustement et de montage et ce n’était peut être pas nécessaire !!!

Pour le camouflage, je n’ai pas cherché à reproduire un char bien spécifique faisant un mix entre des profils du magasine GBM et de photos trouvées sur internet. Le choix des couleurs est très personnel inspiré d’autre montage, de mes expériences de matos français et de mes goût: le vert clair est en XF 71, le vert foncé XF58, le marron XF68 et un mix XF57+55 + une pointe XF59 pour l’ocre avec un travail de cache très conséquent. Pour le marquage j’ai choisi l’immatriculation du char 30021 (1er Compagnie – 4ième section) car c’est l’un des rares chars perdus à Bulson dont il n’existe pas de photo … cela me laisse donc libre d’interpréter son camouflage, son histoire et l’état de l’épave. Les autres ayant été photographiés sous tellement d’angle que j’aurai commis un écart historique trop important.

Figurines

L’autre point important de ce montage a été les figurines car les figurines françaises ne sont pas légion, celle des fantassins souvent classique, celles des dragons portés inexistantes et les tankistes ont généralement les mains dans les poches ou sont en train de se rendre ou de ne rien foutre !!! pas évident pour une mise en scène en combat !!! J’ai longtemps réfléchis, étudiant diverses figurines, envisageant d’en faire moi-même et au fur et à mesure des essais j’ai fini pas modifier un set de figurines russes en gardant les corps, les bras, l’interaction et le mouvement mais en remplaçant les jambes par des Heller,  changeant les têtes par des hornet et un casque Miniart et modifiant l’uniforme avec du putty (poches, colles, jugulaires, manches). Je ne suis pas figuriniste ou sculpteur mais pour le coup, j’ai sorti un truc crédible. Les casque est en Vallejo 887, les parties en cuir (Jugulaires, Ceinture) des dégradés en 927-981-983, le pantalon en 873, la veste en 855+981 éclaircie au 851 et 888, le visage en 876, éclaircie en 815 et ombre par du brun.

Diorama

Pour le diorama, je suis resté simple, le camouflage et les figurines me demandant déjà un travail suffisant … Cadre en bois sur lequel j’ai collé 4 éléments en balsa et remplis avec un morceau d’isolant pour le support. Le sol est un mix de plâtre, de pigment, d’eau de colle à bois et de colle à carrelage sur lequel j’ai saupoudré divers sable, litière pour chat et même de la terre séchée. Un peu de flocage et des bricoles et voilà.

FCM36 – 7BCC – Bulson 14 mai 1940

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