Voici une ambiance qui sent bon le sable chaud et les compte des milles et une nuit de bombardement avec un chieftain iranien passé sous contrôle irakien.
irakien.
Le kit TAKOM du chieftain est de bonne facture sans surprise ni originalité particulière. Le dégrappage a été particulièrement pénible car les jonctions pièces-grappes sont épaisses, le plastique rigide et ça entraine du dégât sur les pièces avec le “choc” produit par la pince. Il est préférable de scier pour dégrapper les pièces, mais c’est plus long. Si les ajustements sont corrects, j’ai trouvé étrange que certaines parties soient moulées d’un bloc comme le corps principal et à l’inverse d’autres parties abusivement divisées en de multiples pièces comme les coffres arrières. Certaines jonctions de collage de pièces comme les pots d’échappement sont difficiles à retravailler et un canon mono-bloc ou en métal aurait été un plus appréciable.
Dans un premier temps j’ai monté les roulements et les chenilles que j’ai peints avant de les protéger pour finir le montage et la peinture du reste du char. La couleur est un mélange de XF57 et XF55 sur un pré ombrage marron. Le manchons anti-arcure du canon a été peint à la main pour amener de la couleur. J’ai ajouté des sangles sur le manchon du canon comme on voit sur des photos d’époque et disposé du barda dans les casiers pour habiller le char et apporter de la couleur.
Les figurines sont une ref miniart assez originale mais qui demande d’être nettoyé des bavures de moulage. Elles sont un peu arrangées pour rentrer dans le chieftain. Je n’ai plus souvenir des couleurs utilisées.
Le bâtiment a été réalisé avec des morceaux d’isolants pré découper, coller et graver en m’inspirant de plusieurs photos de mosqués ou palais perses et iraniens. Les carrelages islamiques sont des décalques maison et les “sculptures” sont réalisées avec un rouleau Greenstuff imprimé sur du carton plume ou de la pâte fimo. La construction a été un peu artisanale avec des essais et des râtés mais le rendu final est plutôt satisfaisant. La route est réalisée avec un enduit Black lava de vallejo repeint et le sol avec un enduit “beach sand” AK saupoudré de sable du Rhin, de litière pour chat et de morceaux de plâtre pour les décombres.