Sans esprit de recul – war-models

Juin 1940, pour retarder l’avance allemande entre la seine et la Loire et permettre la retraite de ses compagnons d’armes, l’équipage d’un ACG 1 à tenter le tout pour le tout… sans esprit de recul comme disait l’autre.

Voilà un véhicule qui ne manque pas d’originalité et qui manquait dans ma série France 40. L’ ACG 1 ou AMC 35 (Automitrailleuse de combat modèle 1935) est une tentative de Renault pour fournir un véhicule moyen à la cavalerie dans les années 30. Plutôt intéressant dans sa conception avec une
tourelle à deux places et une bonne vitesse, il sera moins heureux au niveau de la production et des performances de combat avec un blindage et une puissance de feu trop léger. Le retard de fabrication et l’arrivée de concurrents plus performants l’ont vite déclassé et il n’équipe aucune unité
française en mai 1940. L’urgence du mois de juin oblige à le ressortir au sein d’un corps franc mécanisé et d’un groupement de cavalerie formés à la hâte, mais il ne sera pas à la hauteur.

Ma maquette de l’ACG 1 serait un des premiers tirages d’Azimut car la personne qui m’a fourni la maquette aurait été à l’origine du master (enfin c’est ce qu’il m’a dit). La notice reste sommaire mais un intérieur et des trappes ouvrables sont fournis. Si l’intérieur du poste de conduite et la zone moteur sont plutôt bien fournis et font très bien le boulot une fois les trappes ouvertes, celui de la tourelle est très succinct et le recto des trappes inutilisable en l’état. Je me suis donc permis des ajouts d’épiscopes à partir de pièces de rabio dans la tourelle, des décalques sur cadrans du poste de conduite, de refaire la face intérieur des trappes arrières qui étaient faussent et de refaire en scratch la trappe au dessus du moteur pour la laisser ouverte. Je n’avais pas la mitrailleuse de tourelle française dans ma boite et là aussi j’ai dû faire preuve d’inventivité. Le montage se passe globalement correctement même s’il faut replacer la pièce servant à la rotation de la tourelle et éloigner les roues et boogies de quasi 2 mm des flancs pour qu’elles s’alignent avec les roues dentées et laissent de la place pour les chenilles. Les chenilles qui au départ m’ont semblé difficiles à assembler se sont avérées très acceptables une fois que les zones de jonction entre sections aient été retravaillées. Pour le camouflage, je me suis inspiré d’un profil de GBM adapté à mes goûts avec à base de XF 10 – XF 68 – XF 71 – X16/XF4 – XF58 – Mig 0062.

Les allemands sont perchés sur un Sdkfz 10/4 dragon qui est une bonne maquette fidèle à la marque avec trop de pièces, un niveau de précision correct et des consignes de montage parfois douteuses. Le montage n’a pas été évident, des petites pièces, de la photodécoupe, des ajustements fragiles le rendent délicat. Il est peint en gris panzer. Les chenilles par maillon s’assemblent bien une fois qu’on a compris le truc, mais c’est long.

Les figurines sont de chez majoritairement de chez dragons et celles sur le Sdkfz sont des bricolage de différentes origines. Rien de bien original dans la peinture. Pour accompagner, j’ai monté un canon de 75 de la marque TOM qui a fini sa route dans la rivière. Cette marque est nulle, on ne va pas en reparler car le kit est à moitié invisible, c’est un élément de décors. Mais franchement, c’est pauvre en détail, mal proportionné, naze. Le socle, la maison et le pont sont à base d’isolant. Le pond est recouvert de carrés de liège avec des joint en plâtre. La route est un produit du commerce ainsi que le flocage et la végétation, le sol est en plâtre recouvert de vraie terre séchée. Différents éléments de Blitz-kit, Heller, Deskit et de rabiot viennent meubler la zone. L’au est une résine bi-composant.

Sans esprit de recul

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *