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Non les allemands n’ont pas tous inventés et non ils ne disposaient pas forcément du meilleur matos. Preuve en est ce Laffly W15TCC, développé à partir d’un châssis Laffly W15T et de l’excellent canon antichar de 47mm SA37. Seul son arrivé tardive (prototype en mars 1940, 1er livraison le 25 mai !!!) de seulement 70 exemplaires et des doctrines d’emploi pas forcément en adéquation avec la logique militaire Française de l’époque ne permettrons pas de l’utiliser à sa mesure mais les récits des combats font état d’une efficacité certaine malgré les inévitables soucis de conception et de mise en service dans l’urgence.
Maquette :
C’est la référence Blitzkit et ça demande un peu de travail mais au final j’ai sorti un truc très correct. A l’ouverture ça m’a paru pas mal et assez détaillé. Il y a du boulot sur la préparation des pièces et des précautions à prendre pour le décarottage de certaine pièce et j’y ai laissé qlqs morceau 😉
La notice par contre reste une vaste devinette, elle se résume à 4 croquis sur 3 pages et la position des pièces est rarement évidente. Le montage demande d’ailleurs beaucoup d’essai à blanc pour vérifier la position, le sens voir la dimension des pièces, c’est un kit qui demande de l’expérience … ça tombe bien, je commence à en avoir
Dans la rubrique « Conseil de montage », je tient à noter qu’il faut faire une attention particulière à l’alignement sur l’essieu des 3 pièces principales que sont : le capot, la cabine et la plage arrière ainsi qu’à l’alignement des 6 roues. Ces deux points sont indispensables pour réussir le kit. Dans la rubrique « Soucis et bricolage » : Il faut se documenter sur la position des amortisseurs arrières et des différentes pièces du canon pour les comprendre, il ne faut pas hésiter à poncer les bras de transmissions et j’ai personnellement refait les suspensions des roues avant pour corriger leur alignement.
Peinture : dans l’ordre : effet zénithal en dark green Gunze H65 et en Tamiya XF14, base olive drab Tamiya XF62, préombrage en noir, reprise des détails et boulon en Vallejo 70.885 suivi de couches très diluées de vert olive XF58, vert XF5 et OD XF74, jusqu’à obtention du vert voulu. Ensuite vient l’affaire des liserèts marron que j’ai du refaire 6 ou 7 fois car les marrons étaient soit trop clair, soit trop rouge. J’ai essayé à peu prèt tout ce que j’avais comme marron XF10, XF64, XF68, H… et …. Et au final j’ai appliqué XF10+noir 50/50. Cela étant il a fallu repasser une couche de vert XF5+XF58 50/50 car tous ces essais de liseret avait débordés sur le vert et étaient un peu trop large.
Figurines
C’est un mixe et des bricolages à partir de Tamiya, de Dragon, de Blitzkit et d’un japonais : ) . Changement de tête, adaptation des équipements et modification de la position des bras et des mains permettent de les adapter à la scène même si parfois ça fait des décalages de proportions.
Les uniformes sont peint avec une base vallejo 873+871 50/50 les éclaircies et ombrages avec la base additionnée de 873 ou de 871 voir de noir.
Les bandes molletières sont en vallejo 873, les chaussures en chocolat Brown 872, les ceintures et bretelle en orange brown 981 et flat earth 983. Les casques ont une base vallejo olive grey 888 puis un effet zenithal à l’aéro en XF 21 et des couches diluées de russian uniforme 924. Le sac est en Germ cam beige 821. Les visages sont à l’acrylique brown sand 879, éclaircie en flat flesl 955 et light flesh 928 et ombré en English uniforme 921.
Diorama :
Le relais électrique d’antan a été réalisé en s’inspirant des techniques d’Emmanuel Nouailler, réarrangé à ma sauce. Il est fait à partir de carton plume dans lequel les briques sont gravées à l’emporte pièce. Les parties en béton sont recouvertes d’un enduit de rebouchage pour donner un peu de volume et légèrement poncé. Deux couches d’humbrol beige clair permet de durcir le carton plume et un jus acrylique noir est appliqué afin de respecter la technique mais je n’ai pas vraiment compris son utilité. Les briques sont obtenues avec différents mélange acrylique : la 1er couche rouge-orange est appliquée en brossant avec un pinceau large, des retouches et nuances sont effectuées brique par brique avec des mélanges variés d’orange 851, de cavalty brown 982, d’orange brown 981, de rouge 909, d’ocre 988, de marron 872 et de german grey 995.
Une fois sec les joints sont réalisés en tapotant des pigments blanc, beige et gris qui sont ensuite essuyés …. et là, problème, les pigments reste bien entre dans les interstices mais ne s’essuient pas correctement sur les briques et leur donne un aspect blanchâtre que je n’ai pas trop aimé. J’ai donc repris une par une les briques avec les même mélanges de vallejo que précédemment. Les parties en béton sont peintes en humbrol gris 64 et beige 28 avec des lavis noir et brossages blanc cassé, gris clair.
L’appareillage électrique a été bricolé maison : Les câbles sont de la corde de guitare et du fils de pêche, les isolants d’encrage sont des grandes rondelles de plastiques découpées à la perforatrice de bureau, intercalé de plus petites rondelles qui sont des tranches de petit tuyau souple, le tout inséré sur un autre tuyau vraiment fin. Les …. Sont des suspensions d’une maquette au 1/24 bricolées et posées sur des supports en grappe de photodécoupe. L’ensemble sans coller parfaitement à la réalité donne quand même l’illusion.
La route est également gravée dans du carton plume et traitée de la même manière que les briques, avec des peintures gris-bleu et des pigments beige, noir et terre. Les rebords de trottoir sont également en carton plume. La route et légèrement arqué comme dans la réalité de ses routes pavées. Un ensemble de flocage et des caisses d’obus de 47 de Blitzkit viennent parfaire l’ambiance.